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 “Nous manquons d’enseignants de français”

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ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 03/03/2008

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“Nous manquons d’enseignants de français”


Liberté : Par quoi se caractérise la rentrée scolaire 2008/2009 ?M. Boubekeur Benbouzid : Je voudrais tout d’abord vous remercier ainsi que toute l’équipe de votre journal pour l’accueil que vous m’offrez dans vos colonnes à l’occasion de cette rentrée scolaire qui constitue l’événement le plus en vue de la rentrée sociale. Je me sens honoré par votre invitation, qui me permettra à travers mes réponses à vos questions de fournir à vos lecteurs des informations – peut-être des réponses à leurs attentes – sur ce secteur vital de la société qu’est celui de l’éducation. Le secteur de l’éducation intéresse tous les foyers car c’est à lui qu’ils confient ce qu’ils ont de plus cher, leurs enfants pour leur instruction, leur éducation, leur formation citoyenne, leur préparation à la vie sous toutes ses facettes. Je profite de l’hospitalité de votre quotidien pour saluer par son canal l’ensemble de la communauté éducative et, surtout, pour exhorter les parents d’élèves à continuer à montrer un vif intérêt à la scolarité et à l’éducation de leurs enfants, à stimuler, à suivre et à contrôler leur progression et leurs performances tout au long de leur cursus. Car une éducation réussie constitue assurément une vie personnelle, professionnelle et sociale réussie. Je m’adresse aussi aux élèves et aux enseignants, acteurs et partenaires indissociables du processus d’enseignement et d’apprentissage, pour leur souhaiter une bonne rentrée des classes et, surtout, pour leur demander, chacun dans son rôle, de la constance dans le travail et l’effort. Pour revenir à votre question, je voudrais vous dire d’emblée que la présente rentrée scolaire se distingue de celle des années précédentes sous plusieurs aspects :
Premièrement, le secteur aura à faire face à quelques tensions en rapport avec les conditions d’accueil dans les collèges de la double cohorte d’élèves issus de la 6e année fondamentale (extinction de l’ancien régime) et de la 5e année primaire (nouveau régime). Des mesures palliatives opérationnelles ont été décidées dans le cadre du suivi des constructions scolaires et de la préparation de la rentrée ;
Deuxièmement, l’éducation préparatoire connaîtra, dans le cadre de sa généralisation progressive, un bond quantitatif et qualitatif sans précédent, en accueillant plus de 433 000 enfants de la tranche d’âge de 5 à 6 ans, qui seront encadrés par près de 17 000 enseignants préalablement recyclés aux spécificités de ce niveau d’éducation et à l’utilisation des moyens d’enseignement s’y rapportant (programmes, manuels, autres matériels didactiques) ;
Troisièmement, la bataille de la qualité sera renforcée à travers un train de mesures tendant à dynamiser la fonction d’évaluation dans ses différents champs d’action, à améliorer l’administration et la gestion du secteur à tous les niveaux, en s’appuyant sur des normes reconnues et des indicateurs qualitatifs, à institutionnaliser l’accompagnement, le soutien et la remédiation pédagogique à certains niveaux d’enseignement et selon des formes adaptées, à redorer le blason de la formation continue non seulement au niveau académique, mais aussi aux plans psychopédagogique, méthodologique et déantologique, à poursuivre la dotation des établissements scolaires en équipement informatique et à développer l’utilisation de TICE et, enfin, à réorienter les missions des différents corps d’inspection dans le sens d’une plus grande efficacité de leur action.

L’année dernière, des élèves de 3e année secondaire sont descendus dans la rue pour dénoncer la lourdeur des programmes. Vous aviez promis de prendre en charge le problème. Quelles sont les dispositions prises dans ce sens ?
En effet, j’ai promis de prendre en charge ce problème et j’ai tenu ma promesse. Mon premier engagement à propos de la présumée surcharge des programmes était de veiller à ce que les sujets du baccalauréat ne portent que sur des contenus d’enseignement effectivement étudiés en classe par la totalité des élèves concernés. À cet effet, les programmes de toutes les disciplines et dans toutes les filières sont passés au crible, des aménagements ont été opérés, des répartitions annuelles ont été établies, le collationnement a été effectué wilaya par wilaya et lycée par lycée sous l’égide des directeurs de l’éducation — formellement responsabilisés — avec le concours du corps inspectoral coordonné par l’inspection générale du ministère, enfin, le fruit des travaux a été validé et approuvé par la conférence nationale avant d’être diffusé à tous les établissements d’enseignement secondaire du territoire national. Mon deuxième engagement visait à éviter, dans les sujets, toute question se rapportant directement, explicitement, à une spécificité de l’approche par les compétences (qui sous-tend l’ensemble des programmes et manuels scolaires de la réforme). Mon troisième engagement garantissait aux candidats au baccalauréat deux sujets au choix dans toutes les matières prévues à l’examen. Une rallonge horaire de 30 minutes pour chaque épreuve, pour compenser le temps consacré à la lecture des deux sujets et faire le choix, fut décidée et annoncée par tous les canaux de communication. En plus des mesures pédagogiques que je viens d’énoncer, j’ai également pris des mesures organisationnelles dans le souci d’améliorer le déroulement des différentes phases de l’examen. Cette année, le suivi des classes de terminale sera renforcé. Le système mis en œuvre l’année passée sera perfectionné et reconduit pour mieux préparer les candidats au bac.

Quelles sont les mesures prises par votre département au sujet des élèves de terminale, issus de l’ancien système, qui ont échoué l’année dernière à leur baccalauréat ?
Permettez-moi tout d’abord de vous rappeler ainsi qu’aux lecteurs, que les ajournés de l’ancien système à la session de juin 2008 ont déjà été ajournés à la session de juin 2007, c’est-à-dire que pour la session de juin 2009, ils passeraient le bac pour la troisième fois. Ce que ni l’ancien système ni le nouveau auraient permis. Par conséquent, ils constituent des sortants du secteur qui ne sont plus scolarisés. Cependant, nous continuerons à organiser le baccalauréat de l’ancien système pendant un certain nombre de sessions (qui ne saurait excéder cinq) et ils pourront s’y présenter en qualité de candidats libres. S’agissant des candidats ajournés à la session de juin 2008, relevant du nouveau système, ils sont tous autorisés à redoubler la 3e année secondaire. Une directive ministérielle a été adressée, dans ce sens, aux directeurs de l’éducation.

Les syndicalistes autonomes menacent par une rentrée houleuse si le gouvernement refuse de tenir ses engagements, notamment la révision de la grille des salaires et la rapidité dans l’élaboration du statut particulier...
À ce propos, je dois apporter la précision suivante : le statut particulier a été élaboré par une commission ad hoc qui a appelé en consultation les syndicats agréés du secteur et qui a tenu compte de l’ensemble des propositions avancées par ces derniers. Donc, en dernier ressort, ce statut est le leur, car il a été élaboré par eux-mêmes. De plus, par définition, tout statut particulier contient non seulement les dispositions relatives aux droits et aux obligations, les définitions des tâches des différents corps, les modes d’accès, les règles régissant les promotions et le déroulement de la carrière, mais aussi les éléments qui permettent de déterminer la rémunération. Le projet élaboré par la commission ad hoc a été transmis, pour finalisation, à la direction générale de la Fonction publique en temps opportun. L’approbation par le conseil du gouvernement est imminente.

À plusieurs reprises, vous avez déclaré que le secteur de l’Éducation souffre d’un déficit d’encadrement, notamment d’enseignants en langue française. Pensez-vous que le concours lancé en juillet dernier réglera ce manque ?
En effet, le secteur de l’éducation manque d’enseignants de français, surtout pour le primaire et particulièrement dans les régions enclavées. Pour le moment, les concours de recrutement ne font qu’atténuer le déficit, car l’offre est supérieure à la demande. Les raisons remontent jusqu’à l’orientation des nouveaux bacheliers vers les filières de l’enseignement supérieur : jusqu’à un passé récent, peu d’universités possédaient des départements de langue française et, par-dessus le marché, ces rares départements de langue française ne faisaient pas le plein. Pour combler quelque peu le déficit en enseignants de français, le secteur a recouru à des sortants de l’université possédant un diplôme en interprétariat, ou ayant fait leurs études en français, ou à des retraités de la spécialité. À moyen terme, le problème se résorbera progressivement grâce à l’ouverture de départements de français et au renforcement de leur encadrement dans la totalité des facultés des lettres existantes ; l’attribution de logements de fonction, particulièrement dans le Sud, pourrait être une mesure incitative de premier ordre.

Le problème des enseignants contractuels, qui a été au cœur de l’actualité nationale cet été, reste toujours posé, dans la mesure où certains professeurs non détenteurs de diplômes d’enseignement sont exclus de facto. Quel est leur avenir, sachant qu’ils ont travaillé depuis des années dans le secteur ?
Le problème des enseignants contractuels doit être appréhendé sous l’angle réglementaire, loin du domaine affectif ou émotionnel. La réglementation dispose que pour
être recruté en qualité d’enseignant stagiaire, il faut, soit avoir complété une formation dans une institution de formation d’enseignants : institut de formation et de perfectionnement des maîtres (pour le primaire) ou École normale supérieure (pour le moyen et le secondaire), soit posséder un diplôme d’enseignement supérieur ouvrant droit à participer au concours de recrutement des professeurs certifiés de l’enseignement fondamental (pour enseigner au primaire et au moyen), ou au concours de recrutement des professeurs d’enseignement secondaire et être admis au dit concours. Ceux qui ne satisfont pas aux dispositions que je viens d’énoncer ne peuvent aspirer, dans le domaine de l’enseignement, qu’à des emplois contractuels temporaires, c’est-à-dire à durée limitée, donc révocables. Il est vrai qu’à deux reprises dans le passé, une mesure d’intégration a été décrétée dans le gouvernement au profit des enseignants contractuels, à titre exceptionnel, car il existait un déficit en encadrement. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. En outre, cela ne peut, en aucun cas, constituer un précédent judiciaire pour être invoqué comme cas de jurisprudence.

Vous avez déclaré que le préscolaire sera obligatoire à partir de la rentrée 2009. Quelles sont les mesures prises dans cette perspective ?
Je ne me souviens pas avoir déclaré que le préscolaire allait être obligatoire à partir de la rentrée 2009. Par contre, je suis certain d’avoir annoncé que la généralisation de l’éducation préparatoire au profit des enfants âgés de cinq ans allait connaître une forte accélération à partir de 2008-2009. Je vous renvoie à ma réponse à votre première question pour mesurer l’importance de l’effort consenti, ce qui n’est, d’ailleurs, que le reflet des dispositions stipulées par la loi d’orientation sur l’éducation nationale promulguée en janvier 2008.

Dans la wilaya de Tizi Ouzou, pas moins de 39 écoles primaires ont été fermées. Quelle est l’évolution de ce phénomène qui s’est manifesté depuis quelques années et comment l’expliquez-vous ?
Il y a, en effet, plusieurs écoles fermées dans la wilaya de Tizi Ouzou, mais pas uniquement à Tizi Ouzou. D'ailleurs, le phénomène n’est pas nouveau, il a été observé en plusieurs endroits du territoire dans les années 1970, 1980 et 1990. Lorsqu’on décide de fermer une école, c’est qu’il n’y a pas d’élèves ou qu’il n’y a pas assez d’élèves pour la maintenir ouverte. Ceci est une règle appliquée dans la plupart des pays. S’il n’y a pas assez d’élèves ou pas du tout d’élèves, c’est que la localité d’implantation de ladite école s’est fortement dépeuplée pour diverses raisons ; inopportunité de l’implantation de l’école faite pour des raisons subjectives, exode rural vers le chef-lieu de la commune, de la daïra, de la wilaya, ou tout autre agglomération possédant de meilleures commodités de vie (commerces, transports, administrations...), regroupement de populations pour raisons sécuritaires, risques majeurs ou catastrophes naturelles, etc.

Cette année, le problème des écoles privées ne s’est pas posé. Faut-il conclure que votre département a trouvé une solution radicale ?
C’est vrai, cette année, on n’a pratiquement pas enregistré de cas de non-respect de la loi dans la gestion et le fonctionnement des écoles privées. Cela ne relève pas d’une solution miracle, mais il semblerait que la décantation des règles édictées par la législation et la réglementation en la matière se soit faite et que les gestionnaires les aient assimilées. Mais nous ne baissons pas la garde, l’inspection et le contrôle continuent, vigilance oblige.




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10-09-2008
Liberte - N. A.
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ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 28/10/2009

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merci de votre sujet.
je suis licence en traduction et je cherche un poste de travail comme enseignat
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“Nous manquons d’enseignants de français”
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